Anne, petite orpheline malmenée par l'existence, est envoyée par erreur chez Marilla et Matthew Cuthbert, un frère et une sœur d'âge mûr qui exploitent une ferme sur l'Île-du-Prince-Édouard pour y être adoptée. Alors que ceux-ci avaient l'intention d'adopter un solide garçon pour les aider dans les travaux agricoles, ils voient débarquer sur un quai de gare une frêle fillette sensible, imaginative et volubile. Leur premier mouvement est de renvoyer immédiatement la petite fille à l'orphelinat. Gagnés par le charme et l'intelligence d'Anne, ils se ravisent cependant et décident de la garder auprès d'eux. Bien leur en prend : la fantaisie et l'impétuosité d'Anne vont bouleverser le cours de leur morne existence et transformer leur vie.
Lucie Maud Montgomery brosse ici le portrait singulier d'une petite fille au caractère bien trempé, qui affirme haut et fort son désir d'exister et d'être heureuse malgré les aléas de son existence. Anne, la maison aux pignons verts est un grand classique de la littérature canadienne. Il fut notamment adapté à la télévision sous le titre "Anne, le bonheur au bout du chemin" (1985) et plus récemment par Netflix sous le nom "Anne with an E". Écrit par l'auteure canadienne Lucy Maud Montgomery, dont l'enfance a inspiré l'histoire d'Anne, le roman rencontre dès sa sortie en 1908 un immense succès.
Vendu à plus de 60 millions d'exemplaires, il n'a cessé d'être réédité et adapté depuis. La France est étonnamment restée en marge de cet engouement mondial : peu nombreux encore sont ceux qui connaissant la saga de Lucy Maud Montgomery autrement que par le petit écran. La nouvelle traduction de Laure Valentin est l'occasion de découvrir ce grand roman sur le pouvoir de l'imagination, l'acceptation de sa différence et la liberté. Exempt de toute mièvrerie, souvent drôle, il plaira aux plus jeunes comme à leurs parents.