Depuis Le Bain Turc du peintre français Ingres, la femme orientale représente le plaisir et la transgression de l’interdit. L’exotisme de ces corps, différents par leur couleur ambrée, a toujours fasciné les Européens, qu’ils soient navigateurs, militaires ou simples voyageurs. Ces contrées lointaines et mystérieuses ont contribué à développer le mythe de la femme asiatique qui offre des plaisirs raffinés. Il est vrai que, dans les cultures chinoises et japonaises, la femme doit répondre au désir de l’homme. Dans la tradition, une éducation particulière lui était dispensée, loin des tabous prescrits par notre civilisation occidentale. Dans cet ouvrage très richement illustré de splendides gravures chinoises et japonaises, d’objets d’ivoire fort anciens, c’est tout l’Orient qui chante un hymne au plaisir du corps, au jeu de l'amour. Le professeur Hans-Jürgen Döpp décrypte, dans un texte rigoureux, les règles plusieurs fois millénaires des rapports entre l’homme et la femme en Asie, sans négliger l’importance de l’Amour.