Le retour de l'abbé Jules cause une terrible agitation à Viantais et bien de l'inquiétude aux parents du jeune Albert, le narrateur, qui apprend ainsi l'existence d'un oncle redouté. Qui est-il? Et surtout qu'a-t-il fait depuis six ans à Paris? Jules, enfant violent, sensuel et versatile, est devenu prêtre. À son premier sermon, il confesse ses fautes passées. Mais ce repentir est bref car, nommé secrétaire de l'évêque, homme doux et timoré, Jules ne tarde pas à faire régner la terreur sur l'évêché par une série de calomnies. Tantôt tyrannique, tantôt regrettant ses excès, Jules lutte constamment contre la tentation de la chair…
Ce roman se fonde sur une triple dénonciation. Dénonciation de la ville de province, représentée par Viantais, peuplée de mesquins et d'hypocrites. Dénonciation de l'Église, composée de prêtres cupides dépourvus de spiritualité. Dénonciation de la société et de ses valeurs.