« La méprise » est la courte histoire d’une petite fille qui réalise qu’elle grandit et qu’elle est capable de faire des choses que personne d’autre de sa famille ne peut faire, bien que certaines de ses camarades d’école disent qu’elles ont les mêmes capacités psychiques inhabituelles.
Cette petite fille s’appelle Megan et elle a douze ans dans ce premier livre.
Megan a deux problèmes apparemment insurmontables. Le premier est que sa mère a peur des capacités latentes de sa fille et elle va non seulement ne pas l’aider, mais aussi la décourager activement ; le second est qu’elle ne parvient pas à trouver un professeur qui puisse l’aider à développer ses pouvoirs psychiques surnaturels.
Elle essaye même d’en discuter avec sa mère, mais elle en subit les conséquences et elle ne prend pas non plus la peine d’en parler à son père, parce qu’elle sait que sa mère n’approuverait pas et, en fin de compte, Megan veut faire de sa mère une alliée.
Megan a l`impression qu’il existe un lien tacite entre elles deux. Peut-être que ce lien existe entre toutes les mères et leurs filles, mais peut-être que c’est aussi beaucoup plus profond.
Qui peut le dire, puisque Megan ne le sait pas elle-même ? Tout ce qu’elle sait, c’est que sa mère ne semble pas jouer son rôle, à part d’être la tendre mère d’une petite fille qui sera bientôt adolescente, qui a des angoisses dont elle veut, non, dont elle a besoin de parler avec une personne en laquelle elle a confiance.
Megan est prête à donner du temps à sa mère pour qu’elle surmonte sa peur du surnaturel. Elle peut attendre et elle peut même endurer les traitements horribles dont elle est secrètement victime, car son père n’en sait rien.
Du moins, elle le peut pour l’instant.